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 (v) Abaddon, le Destructeur.

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Abaddon M. Van Hellsing

Abaddon M. Van Hellsing


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MessageSujet: (v) Abaddon, le Destructeur.   (v) Abaddon, le Destructeur. Icon_minitimeSam 22 Aoû - 16:14





      Professeur Abaddon M. Van Hellsing, Alchimiste&Directeur de Serpentard;
sha's property

    (v) Abaddon, le Destructeur. Mini_090429043349521654
    NOM : Van Hellsing. Dérivé de Van Helsing, son nom signifie littéralement Qui vient de l'enfer chantant, ou Qui chante en enfer. Une chose est sûr, aucune bonne connotation dans ce nom.
    PRENOMS : Abaddon Méphistophélès Béliard. Son père avait le goût pour les choses complexes. Abaddon signifie le Destructeur, et on peut dire que s'il le voulait, il le serait.
    AGE : Vingt neuf ans, ce n'est pas trente.
    ORIGINE : Il est né en Transylvanie, il est donc Roumain.
    PROFESSION : Il a été Professeur d'Alchimie de ses vingt à ses vingt deux ans, puis Directeur d'Azkaban de ses vingt deux à ses vingt cinq ans et il a été pris comme enseignant en Enchantements et Sortilèges à Poudlard depuis ses vingt cinq ans. Il est à son poste depuis quatre ans donc. Depuis deux ans il se retrouve être le Directeur de Serpentard.
    ETAT CIVIL : Il est marié à Samaël Van Hellsing, née de Nod, et a eut un enfant avec cette dernière. Même si elle a disparu depuis quatre ans, il n'en reste pas moins fidèle à sa femme.




    Quelle forme prend votre Epouvantard ? Il prend la forme d'un corps de femme, estropié et souillé. On peut supposer qu'il s'agit de celui de sa femme, Samaël.
    Que verriez-vous dans le Miroir du Risèd ? Samaël de retour, auprès de sa famille, avec Nathanaël aussi.
    Où transplaneriez-vous si vous en aviez la possibilité ? Auprès de Samaël, sans aucun doute.
    Quelle forme prend votre Patronus ? Un basilic immense, symbole de l'Ouroboros, figure principale de l'Alchimie.
    Quel est votre sortilège favori ? Il prefère l'Alchimie aux sorts, mais à choisir... le Fidelitas. Magnifique.
    Quel est celui qui vous terrifie le plus ? Affectus. La face sombre de tout homme est des plus effrayantes.
    Qu’avez-vous ressenti en entrant à Poudlard ? Il n'est pas aller à Poudlard, mais à Durmstang. Et il y a ressentit tout le poids de son existence sur ses épaules, d'un seul coup. Atroce.
    Quelle forme de magie vous attire le plus ? Quelle question! L'alchimie.
    Appréciez-vous la discipline ? La discipline, c'est bien pour les despotes. Laissez les enfants vivrent, vous verrez, ils n'en seront que plus confiants en eux.
    Quelle est la pureté de votre sang ? D'un point de vue magique? Sang mêlé. D'un point de vue tout à fait alchimique, il est des plus purs, descendants d'une des plus grandes familles d'Alchimiste.


Spoiler:



Dernière édition par Abaddon M. Van Hellsing le Dim 30 Aoû - 11:00, édité 1 fois
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Abaddon M. Van Hellsing

Abaddon M. Van Hellsing


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MessageSujet: Re: (v) Abaddon, le Destructeur.   (v) Abaddon, le Destructeur. Icon_minitimeDim 23 Aoû - 2:53


      Introduction; alchimia&alchimists.
sha's property

Abaddon entra dans la petite pièce où il déposa son sac. C'était un petit sac, de quelques centimètres de large à peine, dans laquelle il n'y avait – apparemment – rien. Il regarda la salle, et cette dernière ne faisait que trois mètres sur six, à peine de quoi entrer deux, trois personnes. Il eut un sourire satisfait et un petit rire, puis ressortit de la salle. Abaddon aimait le spectacle, il aimait le grandiose. Il aimait l'alchimie autant que sa vie. Il regarda la petite tête brune aux grands yeux qui le regardaient et eut un sourire, l'attrapant par les bras et le posa sur le bureau. Son regard fit immobilisé l'enfant qui comprit qu'il ne devait – encore cette fois – ne pas bouger d'où il était. L'enfant porta aussitôt son doigt à sa bouche, sage comme un ange, et Abaddon retourna à la porte. En quelques minutes seulement, une cinquantaine de personne s'était assemblée autour et attendaient toutes patiemment l'ouverture des portes. Abaddon les avisa du regard et soupira du bout des lèvres :

BADOU – Vous êtes beaucoup trop...
ONE – Mais on nous a dit que...
BADOU – Vous y avez cru? Seigneur...

Abaddon eut un petit rire, reculant de deux pas en arrière et posa sa main sur le mur. Le sceau sur ses gants blancs brillèrent d'un pourpre sanglant et aussitôt un bruit retentit, alors que la pièce grandissait et que des sièges apparaissaient du sol. Quarante personnes se retrouvèrent estomaquer devant une telle démonstration, les dix autres sourirent doucement. C'était ainsi qu'il reconnaissait les vrais alchimistes aux voyeurs, aux passants un peu trop curieux. Il recula jusqu'au bureau alors que la foule se poussaient à l'intérieur. Ils n'étaient qu'une cinquantaine, mais bientôt il serait une centaine. Il fit un sceau rapide avec une main et la salle s'agrandit un petit peu plus, jusqu'à qu'il soit entièrement satisfait. Il regarda le petit homme sur le bureau qui le regardait, se demandant s'il devait partir ou rester sur le bureau mais déjà Abaddon s'avançait, tapant du pieds, faisant sortir un pose document et surtout, rehaussant l'endroit où il était ainsi que le bureau en une petite estrade. Il arqua un sourcil, tapota du bout du doigts sur le bois de pose document et un micro apparu. Satisfait, il posa ses mains à plat sur le pose document où il n'y avait rien et prit alors une voix calme, mais emprunte de cette passion qu'ont les plus doués, les plus fascinés par ce son art. Les artistes ont les yeux qui brillent, Abaddon avait cette voix tremblante d'excitation, d'un trop plein d'émotion quand il parlait d'alchimie. Pour cause, il ne vivait que pour cela. C'était toute sa vie, et encore plus. Tellement plus.

BADOU – Qui parmi vous connaissent un alchimiste gréco-égyptiens? Allons! Personne? Personne n'a jamais entendu parler de Bolos de Mendès? De Zosime de Panopolis? Ou encore du très fameux Olympiodore l'Alchimiste? Non, vous, vous vous êtes arrêté à Nicolas Flamel. Oh oui... vous vous dîtes qu'en connaissant un nom, vous connaitrez l'essence même de l'Alchimie, que vous en serez entièrement absorbé et qu'à jamais vous comprenez ce qu'est le but, ce qu'est l'oeuvre, l'art, la méthode de l'alchimie? Alors sachez dors et déjà que vous avez tord, entièrement tord. L'alchimie, ce n'est pas qu'un don, un héritage, c'est bien que cela. C'est quelque chose qui coule dans vos veines, quelque chose qui fait battre votre coeur, du début à la fin. Ce n'est pas qu'une quête sans but, et même si elle est infinie, elle n'en reste pas moins concrète. À qui doit on les premiers avancées dans la chimie? Les premières recettes pour vos potions de jeunesse, vos filtres d'amour? À qui doit-on les grandes philosophies des siècles passées, qui inspirent tant aujourd'hui? À qui, d'après vous, doit-on la hiérarchie sociale, le monde de la magie, et tant de chose encore? Ouvrez les yeux. L'alchimie coule dans vos veines, alimentent votre vie, votre souffle, elle fait de vous ce que vous êtes. Elle n'est pas qu'un objet, pas qu'un pouvoir dont on use à volonté, comme si vous étiez Dieu, non. Elle vous donne la puissance de Dieu, oui, elle vous donne tant de chose, mais si vous y réfléchissez bien, vous comprendrez qu'elle demande énormément en retour, qu'elle aspire votre énergie, qu'elle vous ordonne d'être à la hauteur. Soyez à la hauteur de ce que l'on vous donne. Vous en aurez toujours besoin. Tous les jours que l'Alchimie fait, vous devez pouvoir vous dire : oui, je suis fort comme Dieu, mais j'ai autant de retenu que lui. L'Alchimie est un pouvoir destructeur, un fardeau en quelque sorte, peut être même un fléau! Mais qu'importe puisque les Alchimistes ne sont pas des fanatiques, que leur coeur est pur? Qu'importe! Soyons fous! Soyez clairs! Soyons tout ce que nous ne serons jamais! Soyons l'égal de Dieu! Soyez forts, soyons bons. L'Alchimie vous donne le pouvoir, elle vous demande une seule et unique chose : du coeur pour croire en elle.

L'introduction était finie. Abaddon avait presque les larmes aux yeux, comme à chaque fois. Les nouveaux arrivants, les voyeurs, applaudirent, mais Abaddon fixait un rang au dessus, les yeux des Alchimistes. Ces yeux là aussi brillaient, brillaient d'une lueur commune. C'était peut être cela le pouvoir de l'Alchimie : rassemblez les gens autour d'un même monde. Abaddon eut un sourire tendre, sincère, et pencha doucement la tête. Il était beau à ce moment, beau pour tout le monde.

BADOU – L'Alchimie n'est pas un principe. C'est une religion.

Et il ouvrit les yeux.
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Abaddon M. Van Hellsing

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MessageSujet: Re: (v) Abaddon, le Destructeur.   (v) Abaddon, le Destructeur. Icon_minitimeMer 26 Aoû - 1:59


      Partie première; two reasons for live.
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Assis à table, Abaddon regardait devant lui le petit garçon qui lui souriait. Il ressemblait à sa mère... mais il y avait du Hellsing aussi. Quelque part. L'enfant releva le regard vers lui et Abaddon reconnu le regard opalescent et bleu de Samaël, bleu translucide, brillant... bleu si beau. Derrière des cheveux noirs de jais, comme Abaddon, comme Samaël aussi. Image parfaite de l'union de leur deux âmes, de leurs deux corps. Il eut un sourire triste alors que l'enfant replongeait le nez dans son assiette. Son regard glissa du visage souriant de son fils à celui de son jeune frère, Adonis, qui mangeait sans appétit, et qui fixait sa fourchette d'argent, agacé. Abaddon tourna la tête et regarda les visages tirés de Méphistophélès et Astartée. Repas calme, donc. L'enfant se leva et de table et Abaddon posa aussitôt son regard sur Astartée qui tiqua, serrant les dents. L'enfant regarda son père qui sourit, acquiesçant d'un mouvement de tête, lui permettant ainsi de partir. Méphistophélès toussa et Adonis baissa les yeux, sachant comment la discussion allait finir.

« Tu cèdes beaucoup trop ton fils, Abaddon. On ne t'a pas élevé ainsi. » La voix sifflante d'Astartée fit crispé son fils aîné, agacé. « Tu entends? »
« ...Salomon a fini de manger, Mère, je ne vois pas en quoi sa présence est ici indispensable. »
« Elle ne l'est en rien, mais c'est la moindre des politesses. »
« Il a cinq ans. »
« Ce n'est pas une raison. »
« J'élève mon enfant comme je le veux. »
« Si Samaël était là, elle... »
« SUFFIT! »

Abaddon s'était levé violemment de table, repoussant sa chaise sur le sol, et le bois sous sa main avait explosé dans un bruit presque ignoble. Astartée le regarda et grimaça, visiblement agacée par le comportement du rejeton qu'elle avait élevé mais qui n'était même pas de son sang.

« Calme toi Abaddon. Tu sais comment est ta mère et... »
« Ma mère est folle, mais avec un tel comportement, je ne peux pas le tolérer. »
« Ne parle pas ainsi de celle qui t'a élevé, Abaddon! »
« Pourquoi? Tu vas me frapper? » Abaddon arqua un sourcil, cynique. « Ce qui me fait pitié, mon Père, c'est que vous avez fermer les yeux sur les agissements de votre femme sur moi et qu'aujourd'hui, elle perpétue les mêmes erreurs sur mon enfant, mais sachez le, je n'ai plus sept ans. Je ne fermerais plus que ma gueule sous prétexte qu'elle est folle. Et qu'elle ne parle pas de Samaël. Samaël est une meilleur mère que ne l'a jamais été Astartée, alors apprenez lui à se taire, à votre folle de femme, à défaut de pouvoir devenir une meilleur mère. »
« Abaddon, je ne te permet pas. » Méphistophélès s'était levé, sombre. « Ta mère n'est jamais pertie du jour au lendemain en laissant derrière elle son mari et son fils. »
« Maman a fait bien pire et Samaël reviendra. C'est une Nod. En l'épousant, je savais ce qui m'attendait. Des années de solitude pendant lesquelles elle devait faire ce qu'il y avait à faire. »
« C'est une Nod, mais elle reste la cadette. »
« Elle suit Nathanaël, et c'est normal. »
« C'est une mère avant d'être une sœur. »
« Ce n'est pas votre... vie. »

La dernière phrase avait coupé court à la discussion. Abaddon avait posé son regard sur la table qui s'était aussitôt réparé d'elle même, sans que rien ne laisse paraître qu'elle avait – jadis – connu la destruction. Il tourna le dos et Méphistophélès soupira. « N'oubli pas qui tu es et d'où tu viens, Abaddon. N'oubli pas que nous avons été là quand nul ne l'a été. » Abaddon regarda ses chaussures et soupira, du bout des lèvres : « Je n'ai rien oublié. » Et il sortit, poussant la lourde porte. Devant la porte, le petit être aux yeux bleus le regardait, presque en pleurs, et il tendit les mains vers son père qui se pencha, le prenant dans ses bras. « Mamie elle m'aime pas, Papa? » Soupire, petit silence, Abaddon roula des yeux. « Mamie n'aime personne. Mamie est folle. » La voix était terne, morose. L'enfant s'accrochait à son père, reniflant. Était-il un si mauvais enfant? Avait il fait quelque chose de mal sans même le savoir? Abaddon monta les marches qui menaient à leur chambre – à Salomon et à lui – et poussa la porte, posant l'enfant à terre. Il tira la couverture et se tourna vers l'enfant qui commençait déjà à se déshabiller pour enfiler son pyjama. Abaddon enleva de sur ses épaules son veston feutré, laissant apparaître une chemise blanche immaculée. Il entendait derrière lui le reniflement de l'enfant, et il savait que ça n'était pas qu'un rhume. Il sentit les bras de l'enfant serrait sa cuisse, se collant à lui. Peurs éphémères... peurs enfantines.

« Maman, elle m'aime plus, Papa? Pourquoi elle est partie? » Abaddon baissa les yeux et posa sa main sur la tête de l'enfant, triste pour lui. « Pourquoi elle ne revient pas? »
« Maman est partit avec Nath', et elle reviendra quand elle aura fini de sauver les gens des autres pays, Salomon. »
« Mais pourquoi elle vient pas nous voir? »

« Car il y a des guerres partout, Salomon, et que Maman est occupée, beaucoup trop occupée pour nous voir. Elle ne peut pas faire ce qu'elle veut. Nathanaël, c'est pareil. Ils ont une mission. » Abaddon se pencha, prenant le visage de son fils entre ses grandes mains et déposa un baiser sur son front, un sourire sur les lèvres. « Je suis ton père, et je t'aime plus que tout Salomon. Et ta mère t'aime autant que moi, et même si elle n'est pas là, elle est dans ton coeur, et elle pense à toi. » Salomon ferma les yeux et se serra un peu plus contre son père, reniflant.
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MessageSujet: Re: (v) Abaddon, le Destructeur.   (v) Abaddon, le Destructeur. Icon_minitimeDim 30 Aoû - 10:55


      Partie dernière; sweet sacrifice.
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Il y avait sur le sol un grand cercle traçait au souffre, et plusieurs rubis marquaient le début des segments qui formaient des triangles à l'intérieur. Le sceau de Salomon était marquer au sol et en son centre un petit corps – à peine âge de quelques jours – était tout froid et raidi par la mort. Le corps avait succombé quelques heures auparavant, et il était resté ainsi, figé dans le temps, comme endormi, sans une trace de peur ou de désagrément sur le visage. « Une mort foudroyante » avait dit le docteur, mais le jeune Appolyon Van Hellsing n'était pas de cet avis, loin de là. C'était là son fils qui était mort, son seul et unique fils. « Pas le dernier » avait eu le culot de dire Astartée avec son air hautain et méprisant. Méphistophélès s'était montré désolé, mais que dire de plus? Son si jeune frère... Appolyon secoua la tête, chassant les larmes sur ses joues, et regarda son œuvre devant lui. Le Sceau de Salomon sur le sol, parsemé de rubis et de pierre précieuses rougeâtres. Un seul onyx, posait sur le ventre de l'enfant, scintillait sombrement de sa roche obsidienne. Il faisait froid dans la cave. Appolyon détourna le regard et attrapa le couteau qui traînait sur une table et monta les marches, calmement. Il pleurait tellement que sa vue en était brouillé. Il ne savait pas où il était, ce qu'il savait, c'est qu'il était attendu, là haut. Il monta les marches, calme et impassible, bien que pleurant, et il posa son regard – à la sortie de l'escalier – sur l'homme qui l'attendait. Un homme massif, accompagné de son chien de garde. Appolyon posa son regard sur eux, dédaigneux. Noé de Nod et Alocer Shakespear. Le maître et le chien. Appolyon les regardèrent et Noé regarda tout simplement son ami, d'un regard presque désolé.

« Tu sais que nul n'en revient, Appolyon. » Silence. « Ne risque pas ta vie pour si peu. »
« Ce n'est pas peu. » Grogna le Van Hellsing. « C'est mon fils. »
« Et tu en auras d'autre. »

Appolyon le regarda, désabusé. Comment pouvait il oser... dire ça? C'était son fils! Son fils! Le Hellsing regarda Alocer. Cet homme restait impassible, et son cou était marqué d'un lourd collier de fer. En somme, il était seul. L'alchimiste pesta du bout des lèvres et se dirigea vers la chambre. Noé et Alocer ne bougèrent pas, si bien que l'alchimiste s'arrêta – le couteau dans les mains – sur le seuil de la porte et se tourna vers eux, menaçant.

« Quand je repasserais pas cette porte, je ne veux pas vous voir dans ma maison. »

Le nécromant et le démoniste ne cillèrent pas mais l'alchimiste savait qu'ils l'écouteraient – pour une rare fois dans leur vie. C'était un peu comme la dernière volonté d'un mourant. Appolyon se dirigea lentement vers la chambre et poussa doucement la porte. La lumière perça et éclaira une femme éplorée, allongée sur son lit, recroquevillée, pleurant à chaude larme la perte de son enfant. Sa beauté était rendu si magnifique, si touchante par les larmes, que durant un moment, Appolyon hésita à lâcher son arme et à la prendre dans ses bras pour la réconforter – mais il était déjà trop tard. La machine était mise en route, et rien ne pourrait l'arrêter. L'alchimiste s'avança et tendit sa main vers la jeune femme qui le regarda, reniflant.

« C'est l'heure? »
« Oui ma chérie. »

Elle essuya sa joue et lui prit la main, se levant avec difficulté du lit, et ils sortirent tous les deux de la chambre. Elle reniflait parfois, mais elle ne pleurait plus. Elle posait son grand regard tout autour d'elle, s'imprégnant des dernières minutes de vie qu'il lui restait, et elle posa finalement son regard sur le visage de son mari, grave et marqué de cerne, fatigué. Ils descendirent en silence les marches et son coeur se serra quand elle vu son enfant, emmitouflé dans un linge blanc, au milieu du pentacle. Elle jeta un regard affolé à son mari, et sa gorge se serra. Il hocha la tête, devinant sa peur.

« J'ai prévenu mon frère. Quand il arrivera, tout sera déjà fini. »

Elle aurait aimé lui dire « merci », merci pour tout ce qu'il avait fait, et pour le sacrifice qu'il allait faire pour elle, mais elle n'en avait pas le courage. Elle se posa à genoux au nord de son petit garçon, coincée dans un cercle qui symbolisait la lune, mère de la terre, divinisée par une femme. Elle relâcha le ruban qui tenait sa longue chevelure et cette dernière tomba tout autour d'elle, aussi longs d'une nuque à ses chevilles. De magnifiques cheveux, de magnifiques yeux d'un vert émeraude, perçant et brillant de mille feux. Elle pencha la tête en arrière et croisa le regard d'Appolyon qui s'approchait, calme, avec un couteau à la main. Elle lui tendit la main, la posant sur sa joue, et ils s'embrassèrent. Appolyon renifla et elle ferma les yeux, confiante.

« Fais le vite, Appolyon. Plus tu attends, moins nous avons de chance de le ramener. »
« Appelle moi une fois que tu seras de l'autre côté. »

Il enfonça la lame dans la gorge de sa femme et tira d'un coup sec, sectionnant jugulaire et aorte. Elle fut secoue de convulsion mais il ne devait pas la retenir et il la laissa tomber sur le sol, répondant son sang. Tout autour d'elle, le souffre alors jaune prit une couleur pourpre et il se mit à briller. Les rubis parsemés autour scintillèrent étrangement. Il se releva et se dirigea vers le cercle d'en face, qui symbolisait lui le soleil, la masculinité. Il enleva sa chemise et se à genoux dans le cercle. Il posa la lame au dessus de son nombril, calme, et il respira profondément, avant de le planter profondément et de le ressortir. Il n'avait dès lors plus beaucoup de temps. Le poison dans la lame le tuerait avant même qu'il n'est le temps de se vider de son sang. Le souffre autour de lui prit une couleur pourpre lui aussi, et les rubis scintillèrent. Le pentacle brillait tellement que c'en était atrocement douloureux. Il ferma les yeux, posa ses mains autour de lui et siffla dans ses dents, bien que chaque mot soit une souffrance de plus pour son corps :

« Par le principe de l'équivalence, j'offre deux vies pour ramener à la vie un corps. Par ce sacrifice de mon sang et de celui de ma femme, je veux à nouveau la vie de mon fils. Que nos deux sang deviennent le sien, que notre souffle gonfle ses poumons, et que nos cœurs fassent battre le sien. »

Il y eut un immense éclair pourpre en forme de serpent qui tomba sur l'enfant, et Appolyon tomba en avant, sans vie. Puis... plus rien... le néant. Le silence le plus complet. Dans le hall, Méphistophélès venait d'arriver. Il se dirigea rapidement à la cave – qui servait depuis des siècles de laboratoire – et découvrit le spectacle macabre. Appolyon et Cassiel étaient morts. Au milieu, un linge blanc recouvrait certainement un troisième corps. Méphistophélès soupira et baissa la tête, mais sursauta en entendant un petit cri étouffé. Il releva la tête et hésita quelques instants, puis se dirigea vers le linge blanc, qu'il poussa du bout des doigts. Surprise. Un petit être – son neveu – était vivant. Bel et bien vivant. Il regarda autour de lui le pentacle et comprit ce qu'il s'était passé. Il se pencha et prit l'enfant dans ses bras alors que sa femme débarquée dans la cave, elle aussi. Elle eut un petit cri de surprise et regarda, paniquée, Méphistophélès.

« Ils n'ont pas fait ça...! C'est... c'est... »
« Interdit, je sais Astartée. »

Méphistophélès regarda l'enfant aux grands yeux verts qui le fixaient. Quelques jours, tout au plus, et il avait déjà les yeux de sa mère. Étrange. Il aurait juré que les enfants avaient les yeux bleus... Il sursauta en entendant le bruit du métal sur le sol et regarda Astartée qui venait de ramasser le couteau sur le sol. Elle le regardait, paniquée.

« Si la Confrérie l'apprends, nous serons exterminé Méphisto'! Tuons le tant qu'il en est encore temps et faisons disparaître le sceau. »
« Non. » Elle le regarde et fronça les sourcils. « Le sacrifice de mon frère ne sera pas vainc. »
« Que...? Qu'est-ce que ça signifie? »
« Cela signifie qu'Abaddon vivra. »

La voix était caverneuse et sortait d'outre tombe. Un visage familier était apparu sur le seuil. Derrière lui, un autre visage apparu, plus terne, plus sombre encore. Alocer s'avança en premier, grand et imposant, un regard à en faire vibrer l'enfer – pour le nombre de fois où il l'avait regardé dans les yeux. Derrière lui, Noé, homme tout aussi imposant mais plus maigre. Maladie de nécromant, que voulez-vous. Il jeta un regard à la pièce, un air presque dépité dans les yeux.

« Voilà que nous avons perdu le seul qui avait réussi à ramener un être vivant à la vie... »
« C'est très peu de chance, Maître » ajouta Alocer.
« En effet. » Le regard de Noé se posa sur Astartée. « Et vous comptiez tuer cet enfant? »
« Ce revenant de l'enfer! » siffla la jeune femme. 
« Pauvre folle. »

Le ton avait été calme, posé. Noé s'était approché de Méphistophélès et avait pris l'enfant dans ses mains, sans aucune tendresse, mais l'enfant ne pleurait pas, et le regardait fixement. Alocer s'approcha lui aussi et le regarda, penchant la tête.

« Il a les yeux verts... »
« Je vois » coupa Noé, et il tendit l'enfant à Méphistophélès. « Prenez en bien soin. Cet enfant ira loin. Plus loin que son père. Et qui sait, peut être qu'un jour, il nous servira... »

Noé et Alocer disparurent aussitôt dans un nuage de fumée noire alors qu'Astartée semblait pestait à l'autre bout de la pièce. Méphistophélès appuya contre lui l'enfant et lui caressa dans le dos. Abaddon donc? Ça donne bien... Abaddon Van Hellsing...
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Nouchka G. Vanna Syl


    the death behind pure blue eyes. be careful about him.

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MessageSujet: Re: (v) Abaddon, le Destructeur.   (v) Abaddon, le Destructeur. Icon_minitimeDim 30 Aoû - 12:26

    C'moi qui valide Badou !

    je valide, et déplace. <3
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MessageSujet: Re: (v) Abaddon, le Destructeur.   (v) Abaddon, le Destructeur. Icon_minitime

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